Dans « La sage-femme de Berlin », Anna Stuart poursuit l’histoire entamée dans « La sage-femme d’Auschwitz ». J’ai également adoré ce roman inspiré du fait réel, tout comme le précédent.
Le récit débute en 1961, où Ester partage sa vie avec son mari Philip et leurs enfants, dont Olivia, une fillette qu’ils ont adoptée à la fin de la guerre. Olivia est la fille d’une ancienne codétenue d’Ester à Auschwitz, et ils ont pu la retrouver grâce au numéro qu’elle avait tatoué sous l’aisselle avant d’être placée dans une famille nazie. Ils ont eu par la suite deux fils. Toutefois, ils n’ont jamais pu localiser leur fille, née à Auschwitz et adoptée par une famille allemande.
Ils résident en Allemagne de l’Est.
Parallèlement, nous découvrons Kirsten, qui vit à Berlin-Ouest avec sa famille. Elle apprend de son père, tout juste libéré de prison et affilié au parti nazi, qu’elle est juive et qu’elle a été adoptée.
Après avoir été repérée, Olivia va à Berlin pour se perfectionner au javelot de haut niveau. C’est dans cette ville que les deux filles pourront, chacune de leur côté, effectuer des recherches et planifier une rencontre entre Ester et Kirsten. Par malchance, le mur de Berlin a été érigé la veille du rendez-vous.
Plongé dans l’époque de la guerre froide et du mur de Berlin, ce roman illustre les épreuves vécues par de nombreuses familles qui avaient déjà enduré de grandes souffrances durant la seconde guerre mondiale.
C’est un livre bouleversant et très émouvant.
C’est un ouvrage déchirant et profondément touchant.
CITATION
« Nous devons faire ce pour quoi nous sommes doués, et souvent, nous sommes doués pour ce que nous aimons faire »
NOTE
