En lisant les premiers chapitres, j’ai eu un peu de mal à retrouver l’enthousiasme que j’avais ressenti lors de ma lecture du premier tome (La liste de mes envies). Jocelyne, quant à elle, continue de s’embarrasser avec l’argent qui a complètement changé sa vie. Elle fait désormais partie d’un groupe, les GA (gagnants anonymes), où ils échangent sur les défis du quotidien après avoir hérité d’une grande richesse. Il est vrai que les problèmes ne concernent pas uniquement les pauvres ; ceux qui sont devenus riches du jour au lendemain se retrouvent souvent vite dépassés et regretteraient presque leur ancienne situation. Malgré ces difficultés, Jocelyne trouve tout de même des moments de bonheur : son fils est revenu vivre avec elle, elle s’efforce de garder la mémoire de son père vivante chaque jour et tente de répandre le bonheur autour d’elle, même si cela s’avère plutôt délicat.
Il m’arrive souvent de considérer qu’une suite n’est pas nécessaire, et je confirme que le tome 1 était largement suffisant, sans qu’il soit besoin d’exposer des détails que le lecteur pouvait facilement imaginer.
CITATIONS
-« Dans ma tête se crayonne alors la liste de ce que j’attends de la vie :
La gentillesse.
La générosité.
La tolérance.
Le respect.
La courtoisie.
L’équité.
La miséricorde.
La simplicité.
La nature.
L’amour.
Rien de ce que l’argent puisse acheter, en fait.3″
-L’argent permet d’acheter bien des choses: une maison, mais pas un foyer. Un lit, mais pas le sommeil. Une montre, mais pas le temps. Un livre mais pas le savoir. Un spectacle, mais pas la joie. Un emploi, mais pas le respect. Des relations, mais non l’amitié. Un médicament, mais pas la santé. Du sang, mais pas la vie. Le plaisir, mais pas l’amour. Des diplômes, mais pas la culture. Des tranquillisants, mais pas la paix intérieure. Beaucoup de choses, mais pas le bonheur.
NOTE
