Éléonore, jeune étudiante de 24 ans passionnée de théâtre, occupe un job d’ouvreuse pour joindre les deux bouts. C’est là qu’elle croise François, 42 ans, un comédien marié depuis neuf ans à Isabelle, experte en mise en scène. Éléonore et François se laissent emporter par l’amour et envisagent de s’installer ensemble. Malheureusement, un terrible accident survient lorsque François, en scooter, se fait heurter par un bus.
Le verdict est tombé, et la colonne vertébrale de François a été touchée. Il est maintenant condamné à la chaise roulante et choisit de se tenir à l’écart de tout le monde. Mais Éléonore, elle, n’est pas du genre à abandonner ! Elle va tout faire pour rallumer la flamme de leur amour. La pauvre aura pas mal de défis à relever. On plonge dans l’obscurité de la douleur physique et morale que ressent François, ce qui le rend vraiment compliqué à supporter. Par ailleurs, on fait la connaissance de ses parents, des boulangers qui vivent en Bretagne. Ils n’ont qu’une fille et s’engagent avec empressement dans sa vie, sans aucune critique.
Isabelle, l’ancienne épouse de François, a d’abord été affectée par leur séparation, mais elle montre par la suite une belle attitude bienveillante. En ce qui concerne le centre de rééducation de Garches, où François bénéficie d’un suivi, il est décrit afin d’approfondir notre compréhension du handicap médullaire et de ses implications, surtout quand François exprimera l’envie d’avoir un enfant.
La finesse lumineuse et délicate de l’écriture de l’auteure m’a de nouveau envoûtée. Un roman marquant, véritable bouleversement !
CITATIONS
-« Je ne brille pas. Je suis de celles qui s’épanouissent dans l’ombre. Comme le camélia. Je me fanerai sans éclat. «
-« Les petits riens ne sont jamais insignifiant , la beauté foisonne dans l infime. »
-« Mais ils avaient décidé d’être comme les deux cônes d’un même sablier. Quand l’un était en voie d’être rempli, l’autre se vidait inexorablement.
C’était ça, leur malheur. »
NOTE
